Mercredi 1er mars 2023 à 14 heures 30
Histoire des cinémas d’Abbeville au XXe siècle
Conférence par Alexis Gonçalves, directeur du Rex-Centre culturel, invité
M. Alexis Gonçalves, directeur du Rex-Centre culturel, avec la collaboration de son collègue M. Maxime Caron et de Mme Patricia Carville, présidente du Club cartophile d’Abbeville, ont accepté l’invitation de la Société d’Émulation et présenteront, lors de la séance du mercredi 1er mars 2023 une histoire des cinémas d’Abbeville. La Ville d’Abbeville et les différentes instances culturelles ont célébré, à l’automne 2022, les trente ans d’existence du Rex, seule salle de cinéma qui subsiste aujourd’hui en centre-ville, vivant et actif, fréquenté par les publics de tous âges. Cette séance fait donc écho à l’anniversaire de la salle.
Abbeville peut s’enorgueillir d’avoir accompagné tout au long du XXe siècle l’histoire du cinéma. Solidement installé après la première guerre mondiale, le cinéma a connu plusieurs salles dans différents emplacements de la ville, non loin de son centre. La Féria, salle polyvalente construite dans les années 1920 près du théâtre, boulevard Vauban, a survécu aux destructions de mai 1940 et a pu poursuivre sa programmation jusque dans les années 1950. À cette date, Abbeville ne comptait pas moins de trois cinémas, La Féria, Le Paris aménagé chaussée du Bois, et Le Rex. Les années 1960 ont vu naître Le Ponthieu, grande salle de prestige, à la fois cinéma et music-hall.
À cette période faste a succédé un inéluctable déclin dont les causes sont multiples. Le Ponthieu a résisté longtemps après la disparition de La Féria et du Paris. Puis il a fini par céder la place à un immeuble d’habitation., tandis que Le Rex, discrètement blotti au coin de la vaste place Clemenceau, a continué son train-train de cinéma plus ou moins mal famé, avant de s’offrir une nouvelle vie et de devenir salle municipale de cinéma en 1992, puis plus récemment Rex-Centre culturel en 2018.
C’est cette histoire faite de permanence et de disparition qui sera contée par Alexis Gonçalves, en même temps que seront montrés de nombreux documents iconographiques. Les plus anciens des Abbevillois pourront se laisser aller à la nostalgie, les autres découvrir un aspect mal connu de l’histoire de notre cité.