vie de la société



Prochaine séance ordinaire

Mercredi 2 juillet 2025 à 14 heures 15

 

 

Les trois mariages de Jeanne de Hondschoote (1395-1415)

 

Conférence par M. Bertrand Schnerb, historien, professeur émérite de l’Université de Lille, auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire du duché de Bourgogne

 

Montage graphique © Bertrand Schnerb
Montage graphique © Bertrand Schnerb

 

Dans la société noble de la fin du Moyen Âge, le mariage était évidemment considéré comme l’un des sept sacrements de l’Église, unissant les époux par un lien sacré et indissoluble créé par l’échange de leurs consentements ; il était aussi défini comme une union dont la finalité était la procréation et intéressait, de ce point de vue, la destinée des lignages ; il était enfin un accord de type contractuel entre familles, impliquant un transfert de personnes et de biens, nécessitant donc des négociations et des stipulations dans lesquelles la volonté des époux était loin d’être le seul facteur.

 

Toutefois, le mariage noble peut également être envisagé sous l’angle de l’expérience individuelle. C’est dans cette perspective que je me propose de mettre en lumière le cas de Jeanne de Hondschoote, dame issue de la noblesse de Flandre, mariée trois fois et trois fois veuve en l’espace de vingt ans, entre 1395 et 1415, en m’interrogeant sur ce qu’il peut nous apprendre de la pratique et des combinaisons matrimoniales en termes d’expérience humaine et d’enjeux patrimoniaux, sociaux et politiques au sein de cette société nobiliaire.

 

Cette étude m’a semblé d’autant plus pertinente que Jeanne était une héritière unique dont le destin individuel s’inscrit dans une situation démographique marquée par la disparition de certaines lignées masculines. (BS)

 

Entrée libre dans la limite des places disponibles


NOUVEAUTÉ

𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗼𝗻 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗮𝗶𝘁 𝗹’𝗮𝗹𝗹𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱 …

À l’initiative de la Société d’Émulation d’Abbeville, Daniel Renard, membre titulaire, se propose de mettre en pratique un procédé de son cru qui permettrait d’acquérir dans un laps de temps encore raisonnable un usage efficace de la langue allemande.

 

Son ambition est de guider les apprentis pour qu’ils deviennent, par eux-mêmes, des locuteurs capables, au pied du mur, de comprendre et de se faire comprendre de façon immédiate et univoque, en toutes circonstances. Daniel Renard n’entend pas transformer miraculeusement son auditoire en germanistes susceptibles de passer pour des germanophones, encore qu’il en serait heureux. Il se promet pourtant très sérieusement de rendre familiers à son public tous les mécanismes qui, hiérarchisés, donnent à la langue allemande sa structure, une structure à laquelle contribuent phonétique, intonation, morphologie, syntaxe et organisation du discours.

 

Dans un premier temps, le coach aide à dégager et à illustrer la totalité des catégories pertinentes, ensuite il s’efface et laisse au disciple devenu autonome le soin de les compléter, de les nuancer et de les enrichir.

 

La proposition de Daniel Renard est parfaitement gracieuse ; elle ne s’adresse pas bien sûr à ceux qui savent déjà l’allemand ; elle ne s’adresse pas non plus à ceux qui croient savoir l’allemand ; elle s’adresse en priorité à ceux qui ne savent encore rien, mais elle n’exclut pas ceux qui, riches déjà de quelques notions, seraient désireux de les parfaire.

 

☎ 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗮𝗰𝘁 : Daniel Renard, 03 22 24 00 03

 


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