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Nicolas-Claude Fabri de Peiresc à la lumière de Claude Mellan


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Claude Mellan, portrait de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, dessin, © Étude Leclère, Paris.
Claude Mellan, portrait de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, dessin, © Étude Leclère, Paris.

Mercredi 6 avril 2022, à 14 heures 30

Conférence par Mme Aline Peyronnet, invitée

Mme Aline Peyronnet, ancienne élève de l’ENA et fonctionnaire au ministère de l’économie, philosophe de formation, est membre de l’Association des amis de Peiresc qui a son siège à Belgentier, près d’Aix-en-Provence.

Pour le voyage à Abbeville, Mme Aline Peyronnet est accompagnée de M. Jean-Marie Mathey, président de l’association, et de deux autres membres. Les liens privilégiés qu’entretinrent au XVIIe siècle Claude Mellan, graveur originaire d’Abbeville, et Claude-Nicolas Fabri de Peiresc, conseiller au Parlement de Provence et humaniste érudit, sont à l’origine de cette rencontre prévue avant l’explosion de la pandémie en 2020. Mme Aline Peyronnet présente ainsi le sujet de sa conférence :

Claude Mellan grava en 1636 le portrait de Nicolas Claude Fabri de Peiresc, érudit provençal qui encouragea et soutint sa carrière artistique.

 

En prenant comme fil directeur une dizaine d’œuvres du graveur abbevillois, je vous propose de découvrir la vie et l’œuvre de Peiresc. Observateur méthodique de l’univers, il participa à l’essor de plusieurs sciences de la nature, parmi lesquelles l’astronomie, la botanique, la zoologie, la climatologie. Grand collectionneur de livres, de manuscrits et d’objets anciens, il sut les mettre à la disposition des meilleurs spécialistes, il est ainsi l’un des pères de l’archéologie et de l’égyptologie. Épistolier prolifique, il anima à travers l’Europe et au-delà, tout autour de la Méditerranée, un réseau international d’esprits savants et curieux qui, par bien des points, préfigure notre Web. Catholique convaincu, il fut en relation avec des hommes de toutes religions et prit avec courage la défense de Galilée auprès du pape. Désigné par son ami Gassendi « prince des curieux », il incarna pour ses contemporains le citoyen idéal de la République des Lettres, chère aux humanistes. (AP)