vie de la société


Entrée libre dans la limite des places disponibles

Prochaine séance ordinaire

Mercredi  15 mai 2024

à 14 heures 15

 

Mes œuvres picturales, le réel et l’abstraction

 

Conférence par M. Jacques Darras

 

 

Au Rex-Centre culturel  21 place Clemenceau à Abbeville

Jacques Darras, gouache Le Cheur maritime de la Maye © Cliché Le Castor Astral & In’hui
Jacques Darras, gouache Le Cheur maritime de la Maye © Cliché Le Castor Astral & In’hui

 

 

Les gouaches dont j’ai spontanément illustré mon Journal de la Maye depuis 1991, en cours de numérisation à la Bibliothèque d’Abbeville, m’ont très vite mené à m’affranchir du texte et à me consacrer à l’image peinte proprement dite. Jeune j’avais commencé d’explorer l’huile et je viens par ailleurs d’une lignée de dessinateurs abbevillois comptant parmi eux un Grand Prix de Rome, Josse Racine, hélas mort prématurément, poursuivie par mon propre père Paul Darras.

 

Mais pourquoi la gouache ? Parce qu’elle a l’épaisseur de la pâte huileuse et qu’on peut y dessiner directement au pinceau, la matière gouache permet le « remords ». Les gouaches que je pratique sont anglaises et plus vives de couleur qu’aucune autre que je connaisse. Pour la dimension de la feuille, je prends un format A 3, grammage compris entre 250 et 300 grammes, que produisent seules les papeteries allemande ou anglaise.

 

J’ai d’abord été dans la direction de l’expressionisme fantastique, puis fait de rares incursions motivées dans l’abstraction avant de m’en tenir aujourd’hui à un réalisme épuré pour mieux capter la lumière et les formes de la Baie de Somme, qui sont pour moi un sujet d’émerveillement inépuisable. Je n’ai fait jusqu’ici aucune exposition, mes gouaches ne sont pas à vendre, je les considère comme faisant partie intime de mon œuvre graphique. Mon goût pour la couleur vive s’accommode très bien du statut de peintre amateur. Si j’ai accepté de vous présenter, cette après-midi, un choix d’une vingtaine d’œuvres, sur un total d’une bonne centaine, c’est avec un sentiment d’humilité et de reconnaissance. Jacques Darras


NOUVEAUTÉ

 

𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗼𝗻 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗮𝗶𝘁 𝗹’𝗮𝗹𝗹𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱 …

Majolique d’Urbino, Atelier de Guido Fontana, vers 1550, 5,1 x 25,7 cm, © Metropolitan Museum of Art New York
Majolique d’Urbino, Atelier de Guido Fontana, vers 1550, 5,1 x 25,7 cm, © Metropolitan Museum of Art New York

À l’initiative de la Société d’Émulation d’Abbeville, Daniel Renard, membre titulaire, se propose de mettre en pratique un procédé de son cru qui permettrait d’acquérir dans un laps de temps encore raisonnable un usage efficace de la langue allemande.

 

Son ambition est de guider les apprentis pour qu’ils deviennent, par eux-mêmes, des locuteurs capables, au pied du mur, de comprendre et de se faire comprendre de façon immédiate et univoque, en toutes circonstances. Daniel Renard n’entend pas transformer miraculeusement son auditoire en germanistes susceptibles de passer pour des germanophones, encore qu’il en serait heureux. Il se promet pourtant très sérieusement de rendre familiers à son public tous les mécanismes qui, hiérarchisés, donnent à la langue allemande sa structure, une structure à laquelle contribuent phonétique, intonation, morphologie, syntaxe et organisation du discours.

 

Dans un premier temps, le coach aide à dégager et à illustrer la totalité des catégories pertinentes, ensuite il s’efface et laisse au disciple devenu autonome le soin de les compléter, de les nuancer et de les enrichir.

 

La proposition de Daniel Renard est parfaitement gracieuse ; elle ne s’adresse pas bien sûr à ceux qui savent déjà l’allemand ; elle ne s’adresse pas non plus à ceux qui croient savoir l’allemand ; elle s’adresse en priorité à ceux qui ne savent encore rien, mais elle n’exclut pas ceux qui, riches déjà de quelques notions, seraient désireux de les parfaire.

 

☎ 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗮𝗰𝘁 : Daniel Renard, 03 22 24 00 03

 


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